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Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie

MessageSujet: Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie EmptySam 14 Juil - 16:25

Lacie
Si ta vie est tracée, dévie !

Pseudo × Harem Queen
Âge × La vieillesse est mon amie
Pays × Rigel
Avatar × Chaglam
Petit mot × Parpaing d'amour dans ta face
Code du règlement ×
[Anecdote autour de ton personnage Optionnel

× Il est chose aisé de la corrompre avec de la nourriture. Donnez lui des croquettes au roucool et vous achèterez son amour.
× Elle a pour lubie la collection d'objet en tout genre, clef, stylo, bout de ficelles... Portefeuille.
× A défaut d'aimer se battre, elle est passée maître dans l'art de l'hypnose et en joue avec facilité.
× Elle boite depuis une mauvaise chute survenue durant une mission ranger et possède une endurance toute relative.
× Ses yeux sont d'un gris glacial, peu expressif.
x Elle aime les hauteurs et se plaît à se nicher sur les épaules des gens lorsque ce n'est pas dans des coins impossibles.
x Elle n'éprouve aucun scrupule à s'user de ses attaques sur les Hommes.
x A été actrice de méthodes peu nobles usés par certain ranger, notamment à l'égard des pirates de Port Flibot.
x Demeure profondément attachée à Bob et Daphné, tout comme à Jonas qu'elle considère plus comme un frère de portée qu'un véritable dresseur.
x Ne supporte pas se salir.
x Elle voue une passion dévorante pour les capsticks et tente souvent de les attraper lorsque les rangers s'évertue à capturer un pokemon sauvage.

YOU



Surnom × Lacie, comme l'indique son collier.
Âge × 8 ans
Originaire de × Pension Crofton
Groupe × Pokemon
Bonus × Ceux relatifs à son/ses futur(s) dresseur(s)
Starter × Ses petits crocs.
[Equipe
x Ursule (coordinateur)
x Coordinateur sans nom
x Bob et Daphné
x Jonas
x QG ranger de Buccanie]
THEM
Caractère
Douce, presque dictame, ton aisance lors de la prise de contact étonne bien souvent. Tu es sociable Lacie, beaucoup trop d'ailleurs car si ton avenant minois se tourne bien souvent en direction des rangers qui t'ont pris à leur charge depuis des années déjà, tu n'éprouves jamais grande crainte à l'idée d'arracher aux mains de leurs prisonniers quelques caresses. D'autant plus lorsque certains d'entre eux, les habitués, s'épuisent à séduire ton amour du lyrisme à coup de poème. Après tout, si tu demeures fidèles à cette base de buccanie, plus par habitude que véritable conviction, ta notion de morale demeure aussi flexible que flou et pourrait sans grand mal te précipiter de l'autre côté de la loi, avouons le. Libre, tu t'attaches à une vie de vagabondage, suivant au grès de tes envies les pas connu ou étranger d'Homme et pokemon qui intrigue ou séduise ta nature si instinctive et, si le temps t'a assagie et a su t'attacher à quelques ports sécurisant et tranquille, tu apprécies prendre le large et filer à toute allure, viscéralement happée par le sauvage. Sans pour autant, cependant, dépasser la frontière établit entre ville et ce monde emplit d’intérêt qui t'enchaîne presque toujours là, en bordure urbaine. Si les forêts t'intrigue, si les monts éveille en toi une fascination des plus stupéfiante, tes muscles demeurent souvent crispé à l'idée de dériver trop loin des villes, seule, nerveuse créature que tu es.  Alors tu profites des missions ranger pour explorer, sagement assise sur les épaules de tes partenaires bipède ou en tête de marche, la queue et tête haute.
Tu es curieuse Lacie et tout ceux qui ont eut le loisir de te côtoyer ne peuvent que le noter. La nouveauté excite tes sens et c'est sans doute pourquoi tu demeures irrépressiblement attirée par les nouvelles recrues ranger que tu suis toujours d'un pas enjoués jusqu'à leurs premières missions ou ces nouvelles têtes venue choir à Epiocée et qui n'échappe que trop rarement à ton observation.

Plus protectrice que tu ne l'aimerai, tu es douée d'une empathie des plus stupéfiante et c'est presque instinctivement que tu finis par trouver les âmes en peine afin de les bercer au mieux et pourtant, si l'héritage lunatique de ton espèce marque chacun de tes pas, arrachant en une fraction de seconde des feulements farouches à ce qui avait un instant plus tôt sonné comme un doux ronronnement, peu  savent entrevoir la nature de ce cœur durcit par l'entraînement. On oublie trop souvent qu'il y a dix ans à peine, le chaos secouait encore rigel. Insurrection populaire, lutte contre les privilèges royaux, prétexte à la violence dont tu te moquait jusqu'à suivre la route de Bob. Il y avait dix ans à peine, il fallait jouer de dureté et se faire implacable pour maintenir un ordre vacillant alors, si tu avais quelques temps préféré la compagnie reposante de Daphné aux déboires rigélois, il n'avait pas fallut bien longtemps pour que tu finisses par te hisser sur les épaules de Bob afin de soutenir ses efforts et ceux de son hypnomade. Et tu as embrassé cette gravité, cette dureté en situation de crise dans un calme des plus effroyable. Tu as apprit à obtenir ce que tu voulais d'une langue mutique, délier un à un les mécanismes de pensé sous les demandes parfois silencieuse de ton partenaire pour finalement faciliter les interrogatoires devenu impatients alors, si aujourd'hui ce genre de service n'est plus de mise, si aujourd'hui tout semble plus tranquille, si tes crocs s'attardent bien plus sur les doigts venu jouer avec ta peau, certains regards s'apposent encore sur toi et tes pairs formés en de sombres heures.

Physique
Le port de tête altier et l'allure subtilisée aux plus grandes ballerines, tes pas sont des envolées que l'on contemple avec avidité lorsque tes muscles se déploient. A la fois bénédiction des étoiles et offenses aux dieux, ton poil joue de perle et d'anthracite pour capter la lumière comme nul autre et tu le sais, car ton corps, l'art de sa mise en scène et ses atouts tout entier tu les connais du bout des griffes, théâtrale créature que tu es. Ce n'est pas pour rien que tu as su rafler ces quelques rubans lors de ton périples. Tu connais également les faiblesses qui le marque, lui, ce postérieur droit dissonant et ce souffle trop court pour enchaîner les combats à la manière d'un fauve issue des arène rigéloise. Tu n'est pas faite pour combattre, quoi qu'eut soutenu tout les dresseurs s'étant laissé charmer par tes miaulements timide et adorables, mais tu excelles dans l'art de manipuler tes attaques et les détourner de leurs rôles premiers aussi, si les dresseurs habitués à ta présence demeure méfiants à l'approche de ton pas clopinant, les plus inexpérimentés se voient bien souvent lésé, abusé, par ce regard d'un gris-glace saisissant. En effet, si l'endurance ne te servira que trop peu, ta vivacité étonne et tu en joue pour chiper au mieux nourriture ou objets insolites que tes lubies capricieuse convoite avec tant d’avidité.  Il n'est jamais bien rare de voir le vif éclat d'argent que tu incarnes se faufiler sur les toits, tenant entre crocs un objets aussi banal qu'un stylo ou un maillot de bain togepi négligemment jeté pour disparaître au détour du QG ranger et t'y faufiler avec toute la nonchalance qui soit. Après tout, les zones urbaines sont le repères de ton espèce et il faudrait bien plus que quelques hommes ou regard méfiant pour dissuader l'approche de ton pas hardie. A contrario, si les sentiers perturbe tes sens, les forêts, elles, t'effraient au plus haut point. L'épiderme frissonne, les muscles sursautes, et il faut s'armer de patience pour apaiser ces oreilles pointés tour à tour dans chacune des directions qui s'offre à toi. Et lorsque la nervosité te gagne, tu griffes sans craindre les répercussions de l'acte, aussi facilement que tu ronronnes, aussi facilement que tu te perd en douce adresse ou joue les infernale. Tu es lunatique, comme tout les chaglams dirons certains, plus que d'autre avancerons d'autre.

Agile et passé maîtresse dans l'art de te faufiler un peu partout, tu te plaît à explorer ou bondir sur les épaules de ceux qui ont l'honneur de te nourrir, quitte à leur arracher quelques grondements ou cris de surprise lorsque tu uses leur jambes à coup de griffe, et ce pour accéder à ton trône, mais que veulent-ils ? Tu aimes les hauteurs et si ton bond pouvait filer par delà les deux mètres tu n'aurais pas besoin de leur charcuter les jambes. Hélas, si ton bond demeure relativement impressionnant au vu de ta patte folle, il ne te permet pas de te hisser sur les épaules de Crofton père ou Crawford Erle sans user les grondements tapis derrières leurs dents serrés mais bon, n'étaient-il pas en capacité de percer les secrets d'un regard silencieux et d'un mutisme certain ? Non ? C'était effectivement triste pour leurs jambes. Ainsi certain ont-ils prit l'habitude de t'enfermer entre leurs bras où hisser ta carcasse jusqu'à leurs épaules afin de préserver ta patte arrière qui, sanctionnée par une mission trop délicate, se voit aujourd'hui boiteuse. Pas que tu en souffre véritablement,  la douleur ne l'enserre plus depuis quelques temps déjà, mais si tu peux jouer de miaulement douloureux et de regard humide pour te voir couvrir d'attention, il est certain que tu ne dira pas non.

Tu portes à ton cou un collier de perle agrémenté d'une plaque en argent où trouve place ton nom, finement travaillée par celle que tu considères aujourd'hui comme ton maître, et l'arbore avec une fierté telle que tendre ses doigts en sa direction pour tenter de l'effleurer signerait un écorchement à vif du visage concerné. C'est à toi, et seul de rare exception ont le droit d'y toucher. Il ne faut pas déconner.
Tu voues un culte des plus rares à l'intention des grelots que tu collectionnes, et ce au plus grand désaroi de la base ranger de Buccanie. Parce que bon, si tu aimes les ramener, tu les disperses trop facilement aux quatre coins de celle-ci, les perdants parfois même au sein des tiroirs inaccessible ou uniformes suspendu...

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Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie

MessageSujet: Re: Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie EmptySam 14 Juil - 16:26


My story
« Hypnotique félin »
Née à sous la coupe orageuse de quelques belliqueux nuages, tu vis le jours au sein de la pension Crofton il y a de cela huit ans, fruit de l'union plus que prometteuse de deux étoiles montantes de la coordination. On t'avais souhaité chromatique, superbe, mais tu demeurais semblable aux tiens, nouvel échec pour un tout jeune coordinateur décidément bien borné. Seul tes beaux yeux gris divergeait du légendaire azure de ta mère, reprenant cette base aqueuse pour la figer en une couleur aussi glaciale que stupéfiante et c'est ce qui décida peut être Ursule à te garder, malgré l'absence de prestige que représentait ta robe. Ainsi fus-tu arrachés à la coupe maternelle, aussi vite que tu avais percé la coquille de ton œuf pour finir au pas pressé d'un brundinet qui te dirigeait déjà vers les scènes rigéloise. L'entraînement fut long et si tu étais une élève aussi discipliné qu'attentive, ton hardiesse juvénile ne pouvait palier l'inexpérience de ton coordinateur, ni même vos attentes respectives. Vous vouliez effleurer les étoiles mais vous n'étiez qu'à l'aube de votre périple aussi, les déceptions vinrent doucement choir à vos pieds et vos mains, pleine d'avidité, peinèrent bien longtemps à s'accrocher à l'espoir qui vous avez guidé jusqu'à Buccanie. Ainsi la frustration avait doucement éclipsé la passion pour éclore en un magma aussi obscur que maussade, influençant les entraînements, l'échange dresseur pokemon pour finalement nécroser tout ce que toi ou Ursule eut à effleurer. Mais tu avais finit par l'avoir ton maudit rubans, décroché au détour d'Epiocée et ses scènes, assommé par les clameurs, étouffé par tout ces regards tourné vers toi et ton dresseur. Alors il avait fallut redoubler d'ardeur et combler l'addiction à la gloire qui dévorait Ursule et ses rêves.

Le rythme s'était fait soutenu et ton corps peinait à suivre la cadence, trébuchant plus d'une fois sur les exercices demandés pour ne récolter que cris et mépris. Et tu exécrais ça Lovelace, chacun de tes muscles le hurlait avec une véhémence telle qui fut surprenant que Ursule ne le comprenne que trop tard. Il te hissa cependant là, par delà les attentes que tu posais sur ce corps trop maladroit à ton sens, poussant ton mental à outrepasser ses limites pour finalement implanter bien malgré lui des idéaux sauvages en ton esprit lunatique. La coordination ne te suffisait pas, elle ne t'avais jamais suffit, et doucement tu entrevis derrière ce chemin tracés de tout nouveaux horizons. Si le chemin était tracé, alors il suffirait d'en dévier, quoi que veuille ce dresseur sans prestance. Ainsi on murmura tout bas le fait qu'Ursule perdait le contrôle de son pokemon par manque d'expérience. Par manque de rubans soufflait d'autre. Pfieu. Qu'elles idées saugrenues avaient germés là. Comme si un vulgaire bout de tissus pouvait résumé à lui seul toute l'étendue du lien qu'échangeait le pokemon et son dresseur. Quoi qu'il en soit le constat demeurait le même et Ursule perdit effectivement tout contrôle sur son si docile Chaglam lorsque tu acquis le rubans vague, troisièmes trophée qu'il arborait avec trop de fierté. Et ni les cris, ni l'enfermement ne suffit à apaiser ces griffes acérés et ce feulement au bout des crocs. On te confia un temps au mains d'un second coordinateur qui ne tira de toi qu'une tranquillité toute relative à l'heure du repas. Peut-être entrevit-il l'épuisement qui courrait sur tes muscles lorsqu'il s'efforça une dernière fois à te plier aux jeux acrobatique et aérien qui séduisait tant Buccanie et son jury, peut-être se lassa t'il de ton insubordination car ce fut le soir même qu'il te libéra de ta Honor ball non loin d'Epiocée. Drôle d'idée. Tu n'avais jamais abordé l'état sauvage et les chaglam étaient connus pour être des pokemons urbains, en aucun cas mue par l'appel des sentiers et herbes hautes alors, ce fut non sans mal que tu cherchas ta place sur ce minuscules sentier. Tu t'étais aiguisé aux crocs de plus fort que toi, forgé au rythme des combats pour finalement observer le couché de soleil  sans grande crainte au fond de l'oeil, cependant, le pâle éclat des réverbères te manquait il fallait l'avouer, et la vie était toujours plus douce entre les bras d'un bipède alors, les lunes passant, tu t'était aventurée là, jouant de charme au contact de dresseur pour finalement être guidée aux portes d'Epiocée. Là, tu avais délaissée cette jolie petite dresseuse au profit d'un appel viscéral et primaire, celui qui t'avait précipité entre les doigts de Daphné, le museau plongé avec avidité dans l'assiette qu'elle te tendait chaque soir.

Elle était douce Daphnée, bien plus que la caresse de l'aurore sur ta robe perle, et sa voix seule suffisait à apaiser les craintes qui savaient de temps à autre piquer ton petit cœur trop craintif. Alors tu étais restée, il faut dire qu'elle n'avait jamais véritablement cherché à te chasser, et tu avais dès lors accompagné chacun de ses pas. Gaiement. Daphné avait pour mari un ranger qui, au vu du tatouage qui ornait ton oreille, avait si tôt fait de retracer ta provenance et le sort qui avait été le tient, et si Ursule était venu jusqu'à toi pour apposer un œil critique sur ta condition, orné de son précieux félin chromatique durement acquis, il avait refusé de renouer avec l’enfer que tu incarnais. Alors tu étais resté là, sur les genoux de cette jolie blonde qui filait ses perles à la lune montante pour offrir à ta vision curieuse d'étrange parure que convoitait ses pairs, des étoiles pleins les yeux. Elle était douée Daphné, le simple regard qu'apposait son mari sur ses mains était le plus bel hommage que pouvait rendre cette vérité. Aussi, qu'elle ne fut pas l'étrange sentiment qui orna ton petit cœur lorsqu'un matin, elle passa doucement un collier autour de ton cou pour t'affubler du petit « Bonjour Lacie » que tu appréciais tant. Il n'avait fallut que peu de temps au couple pour doucement dévier Lovelace en Lacie, autant d'instant à dire vrai qu'il t'avait fallut pour y répondre avec tout l'entrain que renfermait les palpitations de ton poitrail. Et c'était ainsi que tu avais accepté ce doux foyer, délaissant parfois même le pas tranquille de Daphné au profit des épaules de Bob, son mari, et de ses missions ranger. Il faut dire que tu n'avais pas tardé à épouser son rythme de vie, t'éveillant aux aurores pour doucement accompagner son déjeuné d'un ronronnement sonore et ce, pour finalement rejoindre le QG ranger avec une curiosité à peine dissimulé. Là bas tu avais épousé sans le moindre complexe chacune des attentions que te prodiguait ces justiciers méconnus, leur rendant plus ou moins hommage en exposant fièrement sur leur dossier le cadavre d'un roucool ou rattata afin de les repaître ne serait-ce qu'un peu. Hélas ça n'avait jamais fait son grand effet. Alors tu avais finit par te tourner vers moins primaire, abordant entre tes crocs le stylo trouvé sur un comptoir, une baie chipée ou parfois même ces balles en mousse que se plaisait à te lancer certain d'entre eux. Tu es, très clairement devenu, depuis, l'enfer du marché voisin. Parce que qui vole le fenouil et les petits fruits ? C'est toi ! Alors tu jonglais au court de ta journée entre le doux foyer que constituait Daphné et Bob, le QG ranger et les dossier de Jonas, un ranger que tu te plaisait à suivre en mission depuis que Bob avait laissé libre court à ta curiosité et observé tes douces escapades aux côtés de ses hommes. Tu avais doucement fait parti de leur quotidien et eux du tien si bien que c'était presque naturellement que tu avais finit par suivre les missions de certain ou accompagner les interrogatoire des autres. Tu avais épousé la noblesse de ces secouriste malmenés, leurs missions les plus glorieuse comme celles qui prenait place à l'ombre, sous le joug du silence.

Tout était si superbe à l'époque, n'est-ce pas Lacie ? Ton regard se lève doucement en direction de cette mine mortifère, mornement accroché au vague pour tenter d'arracher à sa main mécanique un sursaut de vie. Tu te redresse doucement, étire une à une tes pattes pour finalement retrouver place sur les genoux de cette jolie nymphe à la chevelure d'or dans un ronronnement qui se veut apaisant. Et tu parviens, non sans peine, à arracher à ses doigts ce premier mouvement qui t'assure que ce fantôme demeure à tes côtés. Ses doigts glissent sans grande énergie sur ta robe d'argent mais cela suffit à émouvoir ce ronronnement qui se fait dès lors plus sonore. Ton museau se tend, cherche le contact, et ta longue queue joue d'arabesque pour chasser les limbes qui reposent à vos pieds. Elle est belle Daphné lorsque le reflet du miroir ne te renvoie pas son spectre. Alors tu cherches à repousser les démons qui guettent son esprit, perçant de tes grands yeux gris sa coquille pour atteindre les ruines de celle qui fut autrefois si superbe. Tu miaules, et capte un instant ses grands yeux verts, suffisamment longtemps cependant pour user de ton charme hypnotique. Tu la guide d'une douce caresse au pied de Cresselia et l'y confit avec soin, prenant garde à tenir en respect cauchemars et monstre nocturne pour en dévorer chacun des affres. Les joies de maîtriser du bout des griffes Hypnose et Devorêve. Puis, lorsque chacune des tension qui liaient ses muscles se défait, tu relâches ton attention pour retrouver le chemin qui te mène à sa chambre. Là y réside Bob, le regard fermement ancré sur des dossiers dont il n'a pourtant plus la charge depuis l'accession de Erle Crawford à la tête des rangers. Sa retraite n'est en aucun cas douce et tu le sais, l’entièreté de son corps le cri et son regard, lui, bouillonne. Alors plus timidement sans doute, tu projettes ton ombre sur le mur de la chambre, affrontant d'un bond ses jambes croisés pour finalement se hisser, non sans mal, sur son épaule. Ton museau se presse contre sa joue et il t'offre une caresse presque absente que tu t'empresse de saluer dans un battement de queue plus farouche. Tu recommences, plus douce encore, tu as besoin d'un sursaut de vie dans ce monde devenu trop mort. Alors vos regards se croisent et c'est presque à contre cœur que ce titan délaisse son stylo pour t'offrir ces gratouilles que tu aimes tant. Et il esquisse finalement ce sourire en coin qui offre à ton cœur un sursaut de joie. Tu te fais sans doute plus joueuse car doucement tes crocs se resserre autour de son index tandis que tes pattes arrières tentent de chasser ce bras qui approche, et doucement tu parviens à lui extorquer ce qui ronge son cœur. Comme tout les soirs. Son état t'inquiète presque autant que celui qui nécrose Daphné et pourtant tu t'efforces d'épouser l'espoir d'un jour retrouver ce foyer qui était le sien mais pour l'heure, les ténèbres se font grandes et les étoiles trop peu lumineuse alors, lorsque ce vieux ranger retrouve ses dossiers, tu délaisses ses mains pour arpenter le dernier circuit du jour. Ton pas est alourdit par la fatigue mais tu clopines la tête haute en direction de l’hôpital et ses vives lumières. Tu n'as pas eut le temps de chasser ce petit rattata que tu as prit le temps de jeter sur le lit de Jonas aussi, et à défaut de venir squatter ses couvertures les pattes vides, tu te saisis brièvement de cette branche de fenouil qui dépasse du sac d'un passant pour finalement te hisser sur les toitures. Ton pas glisse sur le Lauze vieillissant mais tu demeures brave, habitué à ses écueils et faiblesses. Un premier bond te rapproche de ta fenêtre et bientôt tu te glisse sous les rideaux agités par la brise nocturne pour te faufiler sans un bruit au sein de cette chambre visité depuis trop de temps déjà. Jonas y repose, bien qu'un froncement de sourcil demeure inscrit sur son visage et trahisse la nature de ses rêves, alors, c'est sans la moindre délicatesse que tu laisse retomber le branche de verdure sur son visage pour entrouvrir ce regard si semblable au tien. Et tu miaules doucement, comme pour lui souhaiter un doux éveil -qui aurait été plus doux si tu ne lui avait pas jeté cette verdure au visage- avant de ne t'allonger de toute ta longueur sur son ventre dans un ronronnement tranquille, attendant patiemment ses caresses pour finalement trouver le repos à ses côtés. Sa présence au QG te manque et tu essaies toujours au mieux de le lui faire comprendre hélas, cette grande asperge n'est pas toujours la plus réceptive qui soit alors, à défaut de parvenir à émettre autre chose que feulement et miaulement, tu viens trouver le repos contre son ventre lorsque ce n'est pas sur son visage trop sévère. Cependant cette nuit là, le chef ranger te confit ses rêves d'escapades, l'épuisement que renferme ces quatre murs blancs et ce besoin devenu viscéral de retrouver son QG. Alors tu le contemples, quelque peu surprise. Ne lui avais-tu pas confié ce trousseau de clef chipé en cuisine il y avait quelques jours de cela ? Pour ouvrir... Une porte déjà ouverte. Ne jugeons pas, Jonas avait effectivement parlé de clef la veille, mais pas forcément de celles du cuisinier.

Tes pattes s'étirent alors doucement, une à une avant de guider ton corps engourdit jusqu'à cette fameuse porte entrouverte qu'il contemple avec avidité, hélas, pas un de ses muscles ne bouge. Aussi, et puisque ces humains ne sont que peu dégourdit, tu fais volte face et saisit entre tes crocs le petit dossier constitué autour de cette attaque à l'onde folie qui l'avait précipité sur ses draps blancs. Et tu te rapproche de nouveau de cette porte qui cette fois s'ouvre sur un infirmier au doux sourire. Tu hésites un instant car l'appel du ventre se fait grand, qu'il tient entre ses mains le repas du soir et pourtant, la promesse d'un met plus fin se dessine lorsque ton regard s'ancre doucement sur celui de l'infirmier. Si Jonas sort, il t'offrira à coup sûr bien mieux que de la bouille. L'inconnu s'accroupit pour t'accorder une première caresse mais tu demeures impassible, usant du balancier tranquille de ta queue comme d'un pendule qui le conduit doucement à un premier chancellement. Tu l’hypnose Lacie, comme Bob te l'a apprit, et c'est doucement conduit aux griffes de Morphée que le chemin de la liberté se dessine. Alors tu files, ton otage administratif entre les crocs, et enfin seulement Jonas se libère des chaînes qui le contraignaient à l'immobilité. Il te rattrape et tu jauges son état, comprenant bien vite qu'il ne passerait jamais par la fenêtre et les toits. Tant pis. Tu cèdes ton dossier à sa main tendu et ton regard s'ancre doucement sur les couloirs, songeant vraisemblablement aux meilleurs moyens d'échapper aux surveillances des infirmiers et medecins de nuit. Leur effectif est restreint, peut être tout autant que celui des rangers, plus encore lorsque Lunara se fait haute dans le ciel alors, tu décides d'en jouer. Ton regard se porte longuement sur Jonas et s'il ne semble pas tout de suite percevoir ce qui agite tes méninges, un soupire finit par trahir sa compréhension. Il te connaît. Sans doute trop bien. Alors attendez vous le passage de ce infirmier de garde que tu sanctionnes d'un coup de Bluff suffisamment brillant pour l'étreindre dans la peur, l'espace de quelques instants. Quelques simples instants qui, couplé à l'effet de surprise, vous permettent cependant de vous frayer un chemin que tu paves doucement de tes attaques. Rien de bien agressif ou violent, mais votre passages laissent choir derrière lui quelques âmes chancelantes et un chaos suffisant pour vous accorder une certaine longueur d'avance sur ceux qui filerait potentiellement à votre suite. Alors, lorsque la brise vous embrasse avec tendresse,  ton doux regard s'accroche au sien et à cette expression de soulagement qui te réjouit plus que tu ne l'aimerais, mais que veux tu. Cette asperge, tu l'aimes profondément. Mais bon, il aurait tout de même pu sortir seul.
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MessageSujet: Re: Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie EmptyLun 16 Juil - 12:19
Bienvenue ! Trop mimi !
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MessageSujet: Re: Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie EmptySam 21 Juil - 18:29
C'est gentil, ravie que le personnage te plaise ! Je termine ma fiche ce soir ! Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie 1232870500
Édit : fiche terminée !
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Meora
Meora
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MessageSujet: Re: Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie Mourir sous les étoiles, pas dans de petits draps | Lacie EmptySam 21 Juil - 19:06
Congrats !
Like no one ever was ! To catch them is my real test, to train them is my cause. I will travel across the land, searching far and wide each Pokemon to understand the power that's inside. Pokemon, gotta catch 'em all ! It's you and me, I know it's my destiny. Pokemon, oh, you're my best friend, in a world we must defend Pokemon, gotta catch 'em all. A heart so true, our courage will pull us through. You teach me and I'll teach you.. Pokemon, gotta catch 'em all ★
Ta plume c'est comme le séant de Charlito, poétique et qui ne déçoit jamais. Herm. J'aime Lacie de tout mon petit cœur mais ça tu le sais déjà. Toute sa description est un bonheur à lire et son histoire aaaah. Bébé chat tu as tous les droits sur cet archipel et ses rangers.

Tu es donc officiellement validée ! Tu obtiens 50points pour ta validation et trois caresses de la part de Meora !

Mais la paperasse n'est pas encore terminée : n'oublies pas de recenser ta bouille, de faire ta fiche de liens, celle de ta progression avec la t-card et ensuite tu pourras faire un tour du côté des demandes de rp où se trouvent les attributions !

Va semer le chaos de façon modéré, minou !
black pumpkin
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