Dans la ville d'Azuria à Kanto, il y a une maison banale, quatre murs et un toit, entourée d'un petit jardin où y pousse des fleurs. Tout ce qu'il y a de plus classique. Dans cette maison, il a une famille ni riche ni pauvre, ni oublié ni populaire, ni ennuyeuse ni extravagante. Cette famille est tout ce qui y a de plus ordinaire. Elle est composée d'une mère au foyer, d'un père travaillant à la tour radio de Lavanville et d'une jeune fille de six tout au plus. Ce jeune enfant se nomme Jessica, Jessica Renjā. C'est d'elle que l'on va parler maintenant:

Un matin de printemps, dans cette maison banale, se réveillait comme à son habitude la jeune Jessica. Il était près de neuf heures. Elle sortit doucement de son lit, repliant la couette sur elle-même avant de poser ses pieds sur le parquet froid de la chambre. Elle frotta doucement ses yeux avec la paume de ses mains, puis leva ses bras pour s'étirer en lâchant un petit soupire de soulagement et se dressa sur ses jambes pour avancer, mal réveillé, vers la porte de la pièce. Une fois cette étape passée, elle se mit à traverser le couloir en laissant sa main glisser le long mur et descendit les escaliers avec toujours aussi peu de vigueur. Une fois arrivée en bas une voix résonna dans la grande pièce lumineuse:

-« Jessica ? Tu es réveillé ? »

Sans répondre, la jeune fille avança vers la voix qui l'appelait. Il s'agissait de sa mère, une femme plutôt grande et mince. Elle avait les cheveux ondulés qui tombe sur ses fines épaules. Son visage, lui, avait des traits fins et son regard était le même que n'importe quelle mère, plein de douceur. Elle s'approcha alors de notre héroïne en se penchant doucement puis lui passa la main dans les cheveux avant de lui demander :

-« Tu a bien dormis ? Je t'ai fait ton petit déjeuné, tu viens manger ? »

Jessica sourit donc à sa mère et se dirigea vers la table. Elle s'assit à sa place, toujours la même depuis des années et dévore tout ce qui se trouva devant elle. Une fois son repas terminé, elle se leva de sa place et couru vers sa mère qui est encore occupée dans la cuisine. Lorsqu'elle arriva devant elle, elle tira un bout de la robe en disant:  

-« Je vais jouer près de la rivière. »

Puis, sans attendre l'accord de sa mère, elle se tourna, couru vers sa chambre pour se changer et une fois cela fait, trottina tout droit vers la porte. Lorsqu'elle sortit de chez elle le soleil l'aveugla. Elle prit alors une route au travers des maisons qu'elle-même avait tracé grâce à ces nombreuses allées retours. Une fois la rivière atteint, elle se pencha au-dessus de l'eau et commença à y enfouir sa main. Elle attendit comme cela un moment jusqu'à ce que, de l'autre coté de la rive, quelque chose attira son regard. C'était un pokémon, mais lequel ? La forme était trop floue pour que la jeune fille puisse distinguer l'espèce. Tout ce qu'elle put dire, était que ce pokémon venait de s'enfoncer dans l'eau lorsqu'il l'aperçut. Elle détourna alors les yeux, regardant son reflet dans l'eau bleuté de la rivière. Elle ne pensait à rien, elle attendait juste. Le soleil chauffait son dos et bien qu'elle avait un peu mal à force de rester penché elle ne bougeait pas. Lorsque, dans l'eau trouble, un obalie surgit dans un bond pour se poser sur la rive. Lorsqu'il retomba sur le sol, il glissa et roula dans la terre. Elle tourna la tête doucement et fixa la petite créature qui venait à peine de se redresser. Une minute passa sans qu'aucun des deux ne bouge. Puis, Jessica s'avança doucement vers le petit phoque, intrigué. Elle tendit la main lorsque la distance qui les séparait était assez infime pour lui permettre de le toucher. L'obalie ne réagit pas, il se laissa caresser calmement. La jeune fille essaya alors d'enlever la terre qui recouvrait le pokémon. Ils restèrent dans cette position un bon moment. Aucun des deux ne vinrent rompre le silence. Une fois qu'elle eut retiré toute la terre, elle se releva et lui dit :

- « Bon, je doit y aller mais si tu veux je peut revenir demain. »

L'obalie sembla tout d'un coup plus gaie. Jessica laissa donc le phoque retourner tranquillement de là d'où il venait avant de reprendre le chemin au travers des maisons. Le lendemain elle retourna au lac pour revoir le pokémon. L'obalie, lui, n'avait pas bougé, comme s'il l'attendait. Ils repassèrent la journée ensemble, puis la suivante, et encore la suivante. Cela dura une semaine. Une semaine où sa mère se demandait pourquoi sa fille allait toujours à la rivière, dès le matin et ne revenait que plus tard le soir. Mais un soir, lorsque la fillette partie, l'obalie ne resta pas près du lac. Sans qu'elle s'en rende compte, elle était suivie. Ce n'est qu'une fois devant le seuil de sa maison qu'elle vit le petit phoque posté derrière elle.

- « Tu veux venir chez moi ? »

Elle lui ouvrit grand la porte et une fois dedans elle courut chercher sa mère. Cette dernière fut tout d'abord étonné devant cet invité surprise puis se tourna vers sa fille avant de lui annoncer :

- « Je vais en parler à ton père, mais ça reste un pokémon sauvage. S'il veut partir tu ne peux pas le retenir. »

Jessica acquiesça d'un simple coup de tête et emmena son nouveau pokémon dans sa chambre.  

Les années passèrent et le jeune Obalie ne partit jamais de la maison. Une grande complicité naquit alors entre l'enfant et le pokémon. Jessica grandit, en taille comme en mentalité, s'arma de sarcasme et suite à la mort de son père, rentra chez les rangers avec le petit phoque comme pokémon. Au cours des missions, son caractère s'aiguisa et elle partit du principe que l'autorité qu'elle avait obtenue avec le grade de ranger lui conférait certains pouvoirs. Elle développa donc sens de la justice et s'appliqua à faire respecter les règles au plus grand nombre en en venant aux mains si nécessaire. Elle s'impliqua énormément dans son travail et remplit un nombre incroyable de missions sans jamais monter de grade. Tout simplement, car il lui était impossible de suivre ne serait-ce que le moindre petit ordre. Elle se faisait toujours réprimander et affecter aux missions de bas étage. Comme récupérer les miaouss bloqués dans les arbres ... surtout récupérer les miaouss dans les arbres. Quand un jour sa supérieure l'appela avant de lui faire une proposition :

- « Il nous faut des volontaires pour rejoindre les rangers de Rigel. Est-ce que tu veux y aller ?  »

Une augmentation ou une punition ? Sur le coup la ranger ne se posa pas vraiment de question et accepta. Peut-être qu'elle aurait du se méfier…

Like no one ever was ! To catch them is my real test, to train them is my cause. I will travel across the land, searching far and wide each Pokemon to understand the power that's inside. Pokemon, gotta catch 'em all ! It's you and me, I know it's my destiny. Pokemon, oh, you're my best friend, in a world we must defend Pokemon, gotta catch 'em all. A heart so true, our courage will pull us through. You teach me and I'll teach you.. Pokemon, gotta catch 'em all ★