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Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée]

MessageSujet: Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] EmptyLun 6 Mar - 13:54


Zéphyr
Ego sans égaux

Pseudo × Ekymoze
Âge × 18
Pays × France, hon hon
Avatar × DeviantArt de l'artiste
Petit mot × mot
Code du règlement ×
YOU



Nom × Zéphyr
Prénoms × //
Âge × 23
Originaire de × Rigel
Groupe × Pokemon (Nymphali)
Bonus × //
Starter × //
THEM
Caractère

Une patte après l’autre, de gestes habiles, d’une course droite et assurée, l’attitude affirmée d’un grand félin, il sprintait à large allure contre la délicate brise qu’il appréciait tant. Il sentit les bourrasques nostalgiques lui caresser sa douce fourrure. Elle paraissait maintenant bien proche sa jeunesse, là où le Pokémon ne vivait qu’en simple Evoli maladroit, hésitant et craintif. Il se retraçait les charmantes images de son ancien habitat, de son odeur exacte, des formes élégantes qu’il pouvait se remémorer. Ce moment évasif lui semblait parfaitement unique et toujours aussi agréable. Le quadrupède vint encore à se demander s’il ne préférait finalement pas cette époque, où gambader lui procurait cette sensation de nouveauté et d’émerveillement à chaque foulée. Où il se terrait confortablement dans son cocon familial, hors de multiples dangers extérieurs dont il n’avait même pas à prendre conscience. 
La promenade terminée, il relevait doucement la tête et contemplait l’horizon. Quoi qu’il en soit, la bête rose devait maintenant faire face à la réalité des faits, ce passé se trouve révolu et ses bribes de nostalgie ne lui apportaient finalement qu’un soupçon de mélancolie âcre. Mais il savait pertinemment qu’il n’hésiterait pas à réitérer ceci, comme à son habitude.

Au premier coup d’œil, il vous serait impossible de juger caractériellement un Nymphali et vous vous demanderiez s’ils possèdent en outre une vraie différence comportementale entre chacun. Pourtant, le jeune Zéphyr, alors qu’il eut l’occasion de toiser ses paires pendant quelque temps, comprit rapidement, ce qui devint une certitude complète pour lui. Il ne demeurait pas comme eux, non, pire que cela, il ne se reflétait nulle part dans cette évolition, un intrus parmi les fées, une offense envers son propre type. Il ne comptait même plus les fois où il en venait à maudire sa nature et sa physiologie. Les tentatives pour s’épanouir avec les autres de son espèce ne se soldaient que par une envie toujours plus accrue de s'en détacher. Voyez, lorsque vous pensez à des Nymphali, quels mots vous touchent l’esprit pour les décrire ? Gentils, enjoués, attentionnés, dociles, empathiques, figurent sans doute comme les termes les plus communs pour les dépeindre, pour une majorité d’entre vous.
Eh bien, vous pouvez tout de suite gommer ces termes, ranger votre enthousiasme dans un placard et imaginer le fauve dans toute sa splendeur. Comme dit le proverbe : l’habit ne fait pas le moine, ici, les rubans ne font pas la fée. La première chose qui se manifeste rapidement chez le Nymphali s’avère son agressivité constante, les oreilles toujours relevées, le regard perpétuellement aux aguets, l’air agacé et agité. Il ne souhaite guère être gêné lorsque vous pénétrez sur son territoire auto proclamé surtout quand vous êtes un dresseur un peu trop heureux à l’idée de pouvoir approcher son soi-disant soyeux pelage. N’espèrez pas une once d’indulgence et encore moins l’amadouer avec n’importe quel stratagème idiot, où tout paraît comme un prétexte pour le séduire. Et malheureusement pour vous il se montre aussi stable qu’un Voltorbe en surcharge, un geste maladroit, une attitude hasardeuse suffit à attiser les foudres de la bête. Et si les feulements d’avertissements vous provoquent plus un rire qu’une autre réaction, ne venez pas chouiner si vous recevez une pluie de pouvoir lunaire.

À ce stade, le bon sens commun affirme que de se lier d’amitié avec un groupe d’Ectoplasma semble moins risqué que d’essayer d’approcher Zéphyr. Mais si le comportement belliqueux ne vous décourage pas encore dans l’espoir d’obtenir un trait positif de la jeune frimousse. Alors, ce n’est que le début de votre chute vers la déception. En plus de se rendre sacrément incommodant, il est doublé d’un ego aussi gonflé que d’un Grodrive au bord de la rupture. Évidemment, à l’opposé de ses équivalents, notre aimable Pokémon n’hésite pas à se révéler le plus insupportable possible. Comme si son essence même d’existence consistait à devenir le plus fourbe, où d’ailleurs est-ce sa seule façon de se faire remarquer pour combler de cruels manques ? Tout ce qu’il admet c’est qu’il adore plus que tout se voir au-dessus des autres. Exhiber fièrement un sourire mesquin comme victoire personnelle. Après tout, pour quoi se retenir si l’on se dévoile meilleur qu’autrui, en quel honneur devrait-il cacher son mérite de s’afficher plus intelligent, plus rusé, plus hargneux ? Il élève même son don de manipulation, et de très bon tragédien, chose importante à souligner, comme passe-temps et gagne-pain favoris. Son atout majeur reste effectivement son physique que convoitent bon nombre d’humains. Alors pourquoi ne pas l’associer a ses superbes talents de jeu d’acteur ? Sérieusement, qui ne céderait pas devant un Nymphali blessé qui quémande gentiment du secours, ou  venir vous tirer par le bras pour s’amuser plus loin ? Bien sûr, tout cela n’est que la première partie de son plan qu’il intitule ingénieusement : R.A.D.I.N (Appellation encore en débat) que l’on traduit : Repérer, Attirer, Dérober, Intimider, Narguer, ce nom parle de lui même. Si vous tenez tant en obtenir une description complète, eh bien, je vous invite à demander aux quelques dresseurs qui sauraient en témoigner correctement. Pour ne rien cacher, la bête rubanée prend surtout un plaisir vicieux et immature, à tourmenter ses cibles. Admirer leur mine déconfite par le changement soudain du Pokémon lequel paraissait si paisible quelques minutes auparavant. Mais, qui les repoussent dorénavant d’un air mauvais et moqueur, puis qui repart le sourire aussi large que son nœud de papillon central, tout en ayant pillé quelques baies, selon lui, cela vaut bien tout l’argent du monde. Mais, ce qui distrait sincèrement la mascotte des fées, mieux que de molester les voyageurs, c’est lorsqu’ils décident d’envoyer leurs chers et « fidèles » compagnons comme une vaine tentative pour se débarrasser de lui ou plus loufoque encore, de le capturer. Bien davantage que du mépris, c’est une incompréhension, une énigme sans réponse qui se pose devant lui, et envers les fameux Pokémon apprivoisés. Le Nymphali ne parvient pas à concevoir comme l’on peut troquer sa liberté et son libre arbitre pour une obéissance servile pour des bipèdes qui ne savent pas percevoir l’essence véritable des Pokémon. Non, cela le dépasse beaucoup trop, et plus il remue cette remarque, plus ça le mets rogne maladivement. Alors le défouloir le plus agréable s’avère imprégner la leçon en attaquant violemment tout monstre domestiqué qui ose lui faire face, jusqu’à ce que la bonne conscience du dresseur en face décide de le retirer du combat. À vrai dire, il ne parvient pas vraiment à caractériser cette haine farouche envers ce type de bestiole, mais tant que le plaisir personnel y est, pourquoi devrait-il s’en mordre les coussinets ?

Enfin bref, ne divaguons pas trop sur les névroses de notre chère créature, je ne voudrais pas que les esprits de Jung, Freud et Lacan viennent nous embêter avant d’avoir fini mes propos.
Socialement, l’on pourrait rapidement conclure que Zéphyr bénéficie d’une facilité de tisser des liens amicaux, grâce à son aptitude à feindre aisément les émotions et comportements. Néanmoins, il n’en est rien, le rosâtre adorant s’afficher comme m’as-tu-vu, ne reste pourtant qu’un ramassis d’échecs lorsqu’'il s’efforce d’agir comme plaisant et bath. Trop excentrique, laissant ses sentiments démesurément prendre le dessus, ne contrôlant jamais ses pulsions énergétiques, bien trop honnête et imbu de lui-même. Les relations ne lui siéent décidément pas, de plus l’animal s’avère en mouvement régulier, tel un nomade, il ne peut s’empêcher de toujours décamper quand l’ennui vient se présenter à son seuil. Ne gardant aucunement de réel attachement avec son environnement. Zéphyr sait pertinemment que se lier d’amitié c’est aussi donner sa confiance et assurément donc une très mauvaise idée. Elle se dévoile bien trop importante pour la partager avec qui que ce soit. Les uniques êtres dont il arrive à considérer comme des connaissances, se composent principalement des Pokémon perfides avec lesquelles ils s’accordent pour jouer quelques exécrables tours aux aventuriers. Toutefois, il n’osera sans doute pas vous le signaler en face, mais il regrette quelque peu de se montrer si sauvage en se rendant compte que de posséder des épaules sur qui compter commence à lui manquer.

Pour conclure, parlons d’une chose que trop peu de personnes réfléchissent, mais ô combien importante : sa propre autocritique.
Le Nymphali n’y voit ici qu’une notion floue et désuète, jamais se remettre en question ne lui viendrait à l’esprit un seul instant. Égoïsme narcissique ? Peut-être, c’est vrai que cela le posterait dans une position où toutes les valeurs du rubané seraient reprises en cause. Et cette vision de ce sujet écœure profondément la bestiole, bien trop aveuglé par sa conduite pour en avouer ses travers. D’autant plus qu’il estime dur comme fer que ses actions semblent correctes. Car, oui, contre toute attente (enfin si vous vous attendiez encore à quelque chose) Zéphyr ne se comporte pas avec une totale injustice et immoralité bien loin de là, il possède lui-même sa propre définition de la justice. Le mi-blanc n’hésitera pas une seule seconde à saisir la défense de l’opprimé, du faible, de l’orphelin (veuillez rayer la mention inutile). Et dans les plus rares des cas, s’il en vient à s’attaquer aux Pokémon sauvages plus fragiles que lui, il n’en tirera aucune satisfaction et s’avisera tant bien que mal de moins endommager sévèrement sa cible. Il ne résistera évidemment pas à la tentation de secourir les Pokémon qui se retrouvent aux prises avec un dresseur un poil trop envieux. Cela lui coûta d’innombrables problèmes, mais rien ne sert d’essayer de le raisonner, l’adrénaline du combat passe au-dessus de toutes logiques.

Enfin, que demeurerait un être doué de sensibilité sans ses grands moments d’émotivités (puis, de toute façon, j’ai un quota « guimauve » à respecter) ? Les oiseaux se cachent pour mourir, Zéphyr se cache pour essuyer ses chagrins et bourdons. On le trouvera juché sur un rocher à contempler la voûte céleste d’un air préoccupé, égaré dans un tourbillon de pensées évasives et confuses. Les questions tumultueuses s’entrecroisent dans son esprit qui lui picote de réflexions désagréables. Après tout, il ne sait même plus vers quel but il erre, comment a-t-il pu finir dans cette situation, s’il peut supporter longtemps son ego comme seule consolation illusoire ? Combien de jours pourra-t-il encore esquiver les captures et les problèmes. Si son unique échappatoire ne résidait-il pas dans l’abandon de résistance ? N’est-ce pas dans la nature d’un Pokémon comme lui de terminer captif ? La libération de ses maux dans ce genre de moments ne tenait qu’au sommeil qui vint le plonger au plus profond de lui-même.



Physique
Vous décrire un Nymphali sans tourner en rond ne semble pas une chose aisée. Tout le monde connaît par cœur le Pokémon mascotte des types fée. Son air gracieux, ses douces couleurs, sa fine allure. Zéphyr ne manque pas à la règle commune de son espèce, mêmes rubans raffinés, nœud de papillons parfaitement en place, un teint bleu conforme dans les yeux. Il se montre comme la parfaite définition du mot : banal. Pourtant si l’on prend la peine d’y regarder plus proche il se démarque bien des autres sur quelques éléments.
En premier lieu, sa taille est plus élevée que la moyenne, bien loin de pouvoir rivaliser avec les plus gros terrestres, mais tout de même assez pour dominer ses congénères. Cette taille se trouve couplée avec une musculature considérablement développée pour un Nymphali, ses dépenses physiques quotidiennement jouent un rôle important dans cela, Zéphyr adore se défouler et ne pourra jamais finir une journée sans une bonne balade et quelques activités. Avoir une corporalité athlétique se manifeste comme son plus grand atout et outil de surprise dans les combats. Là où les nymphalis classiques préfèrent utiliser leurs capacités sur le spécial, Zéphyr arbore un style totalement physique, où coller une attaque Frustration en boucle sur l’adversaire permet d’étonner et de déstabiliser psychologiquement certains, l’on attend jamais de voir un Nymphali débouler comme un Tauros enragé sur soi. De toute façon, il n’est pas doué pour autre chose que cela, sa maîtrise des rubans et des techniques qui demande plus concentration laisse à désirer.
Ensuite, loin des clichés, le pelage de la bête rose s’avère à l’opposé du mot doux. Témoignage de l’absence de compagnie depuis un bout de temps. Les poils de Zéphyr se dévoilent comme un vrai dédale emmêlé, une fourrure hirsute où un amas de résidus échoués partagent leurs jours avec la poussière omniprésente marque du manque d’hygiène de la fée, mais pas du logis.
Vint ensuite ses yeux, au premier abord, pas de quoi casser trois pattes à un Couaneton, ancré d’un bleu profond les prunelles de Zéphyr ont une prestance que l’on pourrait presque qualifier de magnétique, un truc dans son regard, qui vous perce, vous marque. Il sait exactement le manipuler, connaît son utilisation sur le bout de ses pattes et adore vous le faire comprendre. Les plus peureux qui ont rencontré son chemin lors d’une escapade nocturne disent même qu’ils brillent tels des feux follets.
Dernier point et non des moindres, il déteste absolument user de sa voix depuis son évolution. Il possède le son fluet et mélodieux que poussent les Nymphali pour communiquer, celui qui ne symbolise qu’amour et douceur, à l’antinomie de ce qu’il aurait espéré représenter. Les seules utilisations de ses cordes vocales se retrouvent lorsqu’il doit amadouer une de ses cibles vers son piège en l’attendrissant des sons les plus mignons productibles, ce qui tâche de lui rappeller son dégoût profond envers sa nature. Dans son quotidien Zéphyr préfère largement s’exprimer par le biais corporel avec de grands gestes plus ou moins ridicules et ses rubans pour l’aider dans cette tâche.

Au final, les différences ne se cachent que dans les petits détails qu’il cultive secrètement, laisser une aura de mystère planer sur lui même se révèle un vrai avantage qui alimente maintenant presque un folklore sur cette bête si singulière.  

code by Elle




My story
« Per Ardua Ad Astra »
« Zéphyr, combien de fois va-t-il falloir qu’on te le dise ? Tu déranges tout le monde avec tes bêtises. »

La même brimade maternelle, les mêmes mots accusateurs, les mêmes sons grondants à ses oreilles.
La bouille emplie de culpabilité, le jeune Evoli courbait la tête devant les réprimandes de sa mère.
C’est vrai, énerver des Apitrini lors d’une récolte de miel n’était pas l’idée la plus ingénieuse, il savait son blâme amplement mérité. Pourtant la curiosité et sa malice le bousculaient toujours à commettre ce genre de tours et il recommencera sans doute aidé par quelques autres amis qu’il aura entraînés avec lui. Dès lors du moment où il put poser les pattes hors du terrier, Zéphyr devint ce jeune Pokémon impétueux et inconscient. Le monde l’émoustillait tellement qu’il ne pouvait se cantonner à rester collé contre ses proches. La clairière comme terrain de jeu, surveiller l’Evoli se révélait une épreuve tant bien que cligner des yeux était synonyme de ne plus le revoir pendant toute la journée. Très vite, il se forgea ce caractère de leadeur charismatique, celui que l’on remarque le plus dans un groupe, l’élément le plus visible de tous, c’était lui.
Toute sa jeunesse consista alors à mener un maximum de Pokémon dans ses aventures d’une imprudence rare, coûtant souvent bien des mourons à son entourage qui ne pouvait que constater impuissante, l’évolution de la bête. Apprécié par toute sa troupe, Zéphyr ne pouvait rêver mieux comme existence, inventer de nouveaux jeux chaque jour, découvrir différents horizons, se sentir aimer par ses parents pendant les interminables soirées qu’il passait finalement à se faire remonter les bretelles.

Non, rien ne venait contrarier le train-train quotidien. Évidemment, la vie parfaite ne dure jamais longtemps et l’anomalie qui gênait Zéphyr pointait le bout de son museau tous les jours. « Une chose » qu’il détestait, l’incarnation de la peste elle-même c’est pour dire ! Ruby. L’évocation de son nom lui provoquait un grincement des canines.
Qui était Ruby ? Elle représentait tout simplement un jeune Pokémon, une Lixy du voisinage pour paraître plus précis. Son apparition suffisait pour hérisser les poils du Pokémon évolutif, sa démarche plus agile et gracieuse, son attitude hautaine envers autrui, son comportement capricieux et enfantin, il haïssait tout d’elle. Plus encore, elle osait constamment le défier physiquement à toutes bonnes occasions, de vrais affronts que l’ego de l’Evoli ne pouvait laisser impunis. De la course de vitesse pour arriver le premier au lac, à celui qui s’enfilait le plus de baies, tout y passait. Les coups bas évidemment permis chacun allait de sa petite tricherie, et bien souvent le résultat contesté l’un par l’autre se terminait dans une bagarre dans la terre poussiéreuse où les parents respectifs se retrouvaient dans l’embarras d’intervenir. Le seul consentement mutuel qu’ils trouvèrent c’est dans l’attribution du titre de « Pires ennemis du monde », plus un jour ne manquait sans voir les deux jeunes Pokémon s’affronter tour à tour dans des défis toujours moins censés, dans des combats brusques qui marquaient d’hématomes et quelques gouttes de sang.

Si l’on dit que le temps amenuise la peine, il n’en possède aucun effet sur la haine portée par nos deux individus, malgré leurs croissances physiques et mentales. Rien ne peut calmer leurs ardeurs de la concurrence journalière qu’ils se livraient. Zéphyr se surprenait même à regretter les jours où elle ne pouvait se présenter, quand elle se trouvait bien trop mal en point et malade pour compéter. Comme un terrible doute qui l’assaillit, une honteuse fatalité le frappa : il s’ennuyait fermement sans elle. C’est aussi dans ces moments-là qui se rendit compte qu’il était seul à s’approcher si personnellement de la jeune féline électrique, force de constater que de rejeter tout le monde réduisait fortement ses contacts sociaux. Sans partager des passages intimistes, l’Evoli essuyait les colères et sautes d’humeur de Ruby individuellement. Il l’encourageait dans des instants plus rares quand celle-ci flanchait dans certains défis. Les retours semblaient plus anodins, mais faisaient secrètement plaisir à Zéphyr, elle acceptait de finir sur une égalité où concédait la défaite amèrement. Hors de question, de se montrer trop doux évidemment et se rendaient toujours coups pour coups leurs petites bassesses. Pourtant ils tombèrent tout à fait d’accord pour rectifier leurs titres en « Meilleurs ennemis »


Les semaines, mois et années s’enchaînèrent. Zéphyr ne parcourrait plus les plaines avec son groupe de connaissances, il ne s’amusait plus autant à commettre ses malicieux tours. Voilà qu’il passait le plus clair de son temps avec elle, il la détestait d’une tout autre force, à cause d’elle, il devait se rendre à l’évidence : Ils étaient amis, non, ils étaient devenus meilleurs alliés, de vrais complices d’âmes dans leurs méfaits et aventures. Les enfants bagarreurs n’existaient plus, la compétition à laquelle ils s’adonnaient disparaissait jour après jour, L’Evoli savait pertinemment qu’il ne pouvait plus rivaliser avec la Luxio que Ruby était devenue subitement. Elle prit bien soin de lui faire comprendre à quel point il n’était plus de poids de toute façon. Bien que toujours aussi peu complaisante avec les autres, le Pokémon étincelle déployait un tout autre visage avec Zéphyr, il remarqua rapidement l’attitude attentionnée qu’elle lui portait, les traitements de faveur fréquents, les mauvaises blagues où elle s’efforçait de rire pour ne pas le vexer, la patience dont elle faisait preuve les jours où il se levait de la patte gauche. Après tout, il était son tout premier confident lors des nuits étoilées qu’ils passèrent à discuter de leurs craintes et avenirs. Comme des catalyseurs interdépendants, l’humeur de l’un dépendait bien souvent de l’autre, les espiègleries taquines de chacun se renvoyaient aussi vite qu’une balle lors d’un match survolté, les actions du premier engendraient celles du second.

« Meilleurs amis ». C’est le terme par lequel se référait « ce duo inséparable. Enfin, c’était jusqu’à ce jour ô grand maudit. Dont il pourrait encore se remémorer chaque instant, c’était le jour de son évolution tant attendu, celui où on lui donne l’autorisation de passer au stade adulte, de pouvoir partir loin de son cocon familial. Pour un Evoli ce choix crucial ne se réfléchissait pas en un jour, Zéphyr semblait avoir tout déjà prévu depuis bien des années. Un Pokémon énergique comme lui ne se destinait qu’à un Voltali ou un agile Phyllali, il rabâchait sans cesse à quel point il deviendrait l’Evolition la plus rapide de cette terre. Pourtant l’on ne vit point l’adolescent pointer le bout de son museau hors de son terrier pour venir chercher une précieuse pierre foudre, et personne ne l’aperçût se mettre en quête d’une singulière pierre mousse. Rien, un silence de mort régnait, il se refusait de sortir, l’on se demandait bientôt si l’angoisse de choisir l’avait effrayé, ou encore si une terrible maladie fulgurante le toucha. Les trois nuits suivantes avaient le gout de l’éternité, tourner en rond perpétuellement dans sa pièce n’arrangeait pas la situation, mais on l’avait trahi, son cauchemar avait pris une forme réelle et nul ne saurait adoucir sa lourde peine qu’il laissait planer comme un secret pour les autres. Toutes les tentatives de visites furent vaines, aucun Pokémon ne put résoudre Zéphyr à montrer un seul de ses poils, celui-ci avait démesurément pris soin de bien se barricader, l’entourage commença sincèrement à s’inquiéter et les rumeurs les plus folles circulèrent dans toutes les oreilles. Le soir de pleine lune qui suivait, il se mit subitement à se mouvoir, bien à l’abri des vues, il savait où la retrouver, il connaissait parfaitement ses habitudes. Le même endroit, le rocher habituel, elle posait son regard vers les cieux similairement aux autres fois, constellation du Scorplane, son astérisme favori, il devinait facilement que son attention était dirigée vers elle.
L’heure n’était plus à ce genre de divagations, son destin se jouait devant elle. Elle était celle à blâmer et il comptait bien en finir. Il se tenait droit, surplombait le sommet de leur colline, Zéphyr se dévoilait définitivement. Mais Zéphyr n’était plus, du moins le commun Evoli n’existait plus.
Enguirlandés de rubans, soutenus par une couleur rosâtre, de larges nœuds de papillons marquaient fortement sa présence. On ne pouvait s’y tromper, un Nymphali, c’était donc cela sa brillante évolition, quelle ironie du sort pour celui qui se réservait un avenir rempli d’aventures et de sensations. Dorénavant il devait survivre dans l’apparence du Pokémon qui ne symbolisait que gentillesse et joie. Pire, n’importe quels individus comprenaient dans quelles circonstances un Evoli passe à ce stade, la clairière entière serait mise au courant de son physique et la raison derrière. La fuite ou faire face, le choix fût vite entrepris, prendre les pattes  à son cou se s’avérerait aucunement digne de lui. C’est pour cette raison qu’il demeurait à quelques foulées de la fautive, celle qui scella une partie de son être. De longues secondes muettes filèrent dans l’espace. Les regards fuyants l’un dans les prunelles de l’autre se vouait un combat. Ruby se trouvait loin d’être sotte, la situation paraissait tout à fait limpide et elle connectait les liens logiques derrière son éphémère disparition. Il devait agir, se débarrasser de ce mutisme, se libérer de ces poids incessants, vite, dire des mots, quelque chose.
Je te déteste de tout mon cœur Ruby
Abruptement, la seule phrase qu’il put hurler de sa nouvelle voix tremblotante, pour la première fois, il s’entait vulnérable, ses émotions bouillonnaient, sa respiration haletait, le silence avait repris son trône.
Il n’attendait plus que la réaction de la féline, au moins il ne s’était pas débiné, l’épée de Dimoclés qui pesait sur lui tournait aussi vite que ses idées. Perdu, il n’aperçut que le rictus malicieux de Ruby. Puis, l’instant suivant il tombait, on l’avait poussé, plus précisément la charge de Ruby s’en était occupée. Il dégringolait aussi rapidement que ses faux espoirs, dupé depuis le début, comment aurait-il pu espérer autrement après tout ? Totalement aveuglé par ses émotions, un profond vide lui tordit le cœur. Ses pensées se distordaient à une cadence folle, il avait tout échoué.
Au bout de quelque temps de chute, il remarqua clairement un fait inaccoutumé dans cette situation, quelque chose le collait, une chose plutôt douce et avec une odeur reconnaissable. Il ne roulait pas seul, Ruby dévalait la pente solidement accrochée à la boule rose, le corps des deux Pokémon ne formait bientôt qu’un amas indistinct, où chaque impact sur le sol se notifiait de lourds bruits sourds, la Luxio prenait grand soin d’amortir chaque choc que le fébrile Nymphali subissait.
Terminées, les roulades émotionnelles avaient pris fin, Zéphyr gisait au sol épuisé, le visage éprouvé par les mille états traversés, la vue floutée par les fines larmes qui venaient perler. Ruby restait debout, la mine décontractée, le sourire victorieux en coin, elle surplombait la pauvre bête de son air nargueur.
C’est donc avec avec cette chose pleurnicharde et siiiii fragile que je vais devoir passer le restant de ma vie ? Boarf, ça aurait pu être pire.
Lança-t-elle de son ton le plus sarcastique, profitant pleinement de son statut dominant pour enfoncer le clou. Zéphyr ne se résigna qu’à soupirer longuement, embarrassé d’avoir mordu tel un Magicarpe à l’hameçon, ses rubans ne suffisaient pas à couvrir toute la honte, mais aussi l’immense euphorie qui le parcourait. Il la détestait comme personne.
Ils ne bougèrent plus de la nuit, les étoiles brillaient pour eux. Ils finirent par s’échanger de doux mots mielleux à faire passer les plus niais poètes romantiques pour des novices, avant de profondément s’endormir d’un sommeil enfin retrouvé.

Les responsabilités, même l’adulte qu’il était devenu ne pensait pas en devoir en porter de si lourdes rapidement.
Pourtant, la phrase résonnait depuis un mois, la même annonce anxieuse de la douce voix de sa compagne se répétait plusieurs fois dans sa tête :
Tu vas être papa”.
Ce qu’il croyait comme une mauvaise blague au départ marquait un tout nouveau virage pour le couple. Il se disait prêt. Après tout, leur situation était parfaite, ils possédaient un foyer loin d’hostilités, des stocks de nourritures à foison, de l’amour à ne plus savoir qu’en faire. La seule problématique auquel il devait se frotter durant les courts mois de gestations de sa belle était le quotidien lui-même. Non pas que devoir gérer toutes les tâches physiques le surpassait, bien au contraire, s’assurer du confort maximum du terrier pour elle le ravissait. Mais, cela stipulait de laisser Ruby seule à attendre péniblement dans son trou chaque venu de son preux chevalier. Et Zéphyr savait mieux qu’Arceus combien sa moitié ne supportait pas d’affronter l’ennui, se sentir impuissante à compter les minutes. Alors, pour lui faire changer d’air, d’idées et puisque c’était son anniversaire, le Nymphali prit l’initiative d’une excursion jusqu’à la cascade découverte lors de ses récentes promenades. Un vrai havre de paix dans un cadre somptueux, Ruby raffolait de ce type d’endroit. Zéphyr confectionna même une surprise qu’il comptait bien offrir pour célébrer l’événement et le rayonnant futur qui les attendait.
Tout était parfait, le clapotis de l’eau vibrait au rythme des ronronnements de la douce féline qui cédait sous le poids des affectueuses caresses, le soleil réchauffait doucement, mais sûrement le pelage des deux compères, la senteur des fleurs emplissait d’un parfum sucré la paire du museau présente. Il profitait pleinement de sa compagne sans se voir agglutiné dans l’étroit terrier. Il se félicitait même secrètement d’avoir ce talent pour le romantisme, ce rôle de Nymphali ne lui seyait pas si mal finalement. Il ne vivait que pour elle. Il pensait que le moment pour lui offrir son cadeau arrivait, il donnerait certainement un présent cliché, mais il avait apporté tout son cœur dans la fabrication de cela. Zéphyr relâcha les rubans enroulés autour d’elle pour chercher la cerise sur le gâteau que formait cette merveilleuse journée.
Soudainement, un cliquetis mécanique, des cris d’humains, la fin de cette vie utopique. Cela venait de l’effleurer, il connaissait cette technologie, du moins il put en apercevoir les effets. Une Pokéball, cette invention abominable dont se servaient ses crétins de dresseurs. Il toisait d’un regard colérique dans la direction du lanceur. Un jeune homme se présentait devant lui, à vrai dire jamais un dresseur n’approcha si près, diantre qu’il semblait moche, une caractéristique que partageait sans doute toute l’humanité. Le couple comprit vitement le danger que représentait les captureurs avide, souvent rabâché par leurs parents de bien se tenir à l’écart, de ne pas croiser leurs routes et de les fuir comme le Pokérus. Les feulements sans effets, Zéphyr se positionnait prêt à forcer l’adversaire à décamper avant qu’il ne puisse avoir le temps d’envoyer ses compagnons l’affronter, il n’y a pas de règles chez les sauvages, attaquer physiquement en une seule frappe demeurait la solution. En plein dans son habile mouvement agressif, encore ce son distinctif détonna, il l’entendait depuis derrière cette fois-ci, il courba et stoppa net son offensive pour esquiver le vif projectile, il se retourna pour y voir plus clair. Un autre, plutôt, une autre dresseuse se pointa et finit par encercler le binôme. La situation devenait critique, totalement leurré dans un piège sans issue imaginable, un affrontement inévitable se profilait, tout comme la tempête qu’annonçait les nuages grisâtres devant l’astre lumineux. Il devait se battre, pour de vrai, sans se retenir, défendre sa vie réellement. Zéphyr redoutait cela, ses tremblotements trahissaient son attitude, il ne possédait aucune expérience dans les combats. Ruby bien plus taillé physiquement et apte à en découdre en temps normal, écrasait largement les forces du Nymphali, mais pour l’heure, elle ne semblait qu’une bête épuisée et inoffensive. Suintante la peur et la détresse, sa posture défensive donnait peine à voir, l’électricité qu’elle dégageait puissamment habituellement ne montrait que de faibles étincelles, elle regardait inapte d’agir son seul espoir. Zéphyr dans un dernier mensonge tourna son attention vers elle, passa légèrement ses rubans pour l’apaiser et déclara d’un regard charmeur dont il avait le secret
Tout ira bien.
Présentement, la tendance se montrait inverse, rien n’avançait dans le bon sens, le prodrome d’une tragédie. Peu importe si son souffle vital choyait, si son corps se meurtrissait, si cela sonnait sa dernière lutte. Il allait la protéger, quel qu’en soit le prix, ils parviendraient à s’en sortir tous les deux, vivraient heureux pour le restant de leurs jours, c'est comme ca que marche les livres. Animé par une rage bouillonnante Zéphyr s’élançait contre le premier Pokémon adverse précédemment invoqué, d’une vive-attaque précise il faucha complètement la bestiole. Le premier d’une longue liste qui l’attendait, de simple amuses-gueules au départ qui ne vouaient qu’a l’épuiser. Il fallait maintenant vite se retourner, gérer un combat en infériorité numérique n’était jamais facile, pourtant, d’une autre charge habile et sèche il décima la faible bête envoyée comme chair a canon dans son dos, malheureusement se poser les questions morales sur les conditions de Pokémons privées de libertés n’était pas d’actualités. De différents ennemis fusèrent dans sa direction, la bataille continuait dans l’amas de poussières qui virevoltait au grès des mouvements brusques de la fée. Il rendait coup pour coup, fit pleuvoir les capacités offensives sans retenue, même Ruby couvrait l’escarmouche de faibles attaques éclair grandement utiles. Le temps prenait une forme abstraite, l’euphorie et folie balayait toutes notions, seuls les KO comptaient, le brouhaha provoqué par les ordres assourdissants des dresseurs n’amenuisait que la terrible confusion sur le terrain. Zéphyr ne calculait plus les coups reçus et donnés, il vibrait au rythme de ses violentes pulsions, chaque choc se brisait dans une puissance inouïe, il ne s’arrêterait pas, il n’en avait plus moyens, son corps ne répondait qu’aux agressions et la défense de sa dulcinée.
Un silence incertain, le calme instable, les attaques cessèrent, ils avaient vaincu, du moins c’est l’espérance qu’il souhaitait. Les deux humains levèrent leurs bras dans un long mouvement, pour une fois de plus lancer d’autres adversaires, le bout du tunnel derrière ces derniers opposant. Mais cet ascenseur émotionnel prit fin à la vision des deux nouveaux Pokémon, ils ne possédaient rien en commun avec les précédents, un tremblement de terreur parcourra l’échine de Zéphyr, sa sueur devint froide, devant lui se tenait un gigantesque Métalosse accompagné d’un massif Nidoking. Tout cela ne semblait qu’un cruel manège, depuis le départ sa victoire fut vouée à l’échec, les dresseurs ne s’amusaient que sadiquement à le consumer physiquement et mentalement, ce duo aurait pu les balayer avec aisance dès le début du combat. Accablé par la situation il croisa son regard avec sa bien-aimée, abattu elle aussi, son piteux état résumait parfaitement le pathos de cette situation. Sa tâche n’était pas terminée, il se promettait de la protéger jusqu’au bout. Il se lança corps perdu dans un ultime espoir, le contrecoup des précédents affrontements le transperçait de toutes parts, l’entièreté de son être souffrait, son arrière-train blessé lui donnait une allure boitant. Pourtant, il chargeait encore, louait des prières pour qu’Arceus le prenne en pitié, rassemblait ses misérables forces pour insuffler tout ce qu’il lui restait dans cette attaque. Rien, pitoyable, déplorable, insignifiant, l’impact provoqua qu’un léger ballottement sur le monstre violet. Zéphyr se releva lamentablement, frappa encore et encore, de simples vive-attaque,  il continua machinalement ses mouvements minables. Les moqueries des dresseurs comme seuls sons perceptibles, puis des ordres d’attaques, incapable de se mouvoir, il ne put que constater son déboire et le dément Poing Météor du Pokémon acier le cogner de plein fouet. La carcasse féerique valdingua jusqu’au rocher le plus proche où il s’y écrasa plaintivement dans un bruit de fracas. Cloué au sol pour de bon, seul son esprit donnait un semblant de réponse, les espérances enterrées, même ses glandes lacrymales le laissèrent à l’abandon. Les formes durement visibles que formaient les dresseurs rappelèrent leurs Pokémon. Dans un dernier éclat de lucidité, cela représentait l’ultime chance, non pour lui, mais pour elle.
Elle pouvait partir, loin, le temps que prendraient les bipèdes pour le capturer comme unique fenêtre d’action. Vite, ils se rapprochaient à grands pas, dans un souffle pénible, Zéphyr hurla l’ordre de fuir.
Ce n’est que les instants suivants qu’il comprit horrifié le dénouement tragique, l’attention des dresseurs ne se portait pas pour lui, ils filaient vers elle. Il fixait la scène, tel un spectacle macabre, Ruby n’eut jamais le temps de courir assez loin, rattrapée par les deux humains elle tombait impuissante à leurs pieds. Il savait pertinemment la suite, son corps refusait de bouger, il maudissait toute son existence de ne pas pouvoir être plus fort, d'avoir été qu'une misérable fée incapable de protéger celle qu'il l'aime. Puis le vide, lorsque le cliquetis final de la Pokéball l’anéantit intérieurement. En quelques minutes, on lui avait pris sa moitié et son enfant, il avait failli à sa tâche. Un long supplice qui le torturait, l’anéantissement de son équilibre mental, il n’espérait plus que la rejoindre finalement, il ne voulait plus vivre, on lui avait arraché à vif une partie de sa vie. À la place, les deux humains lâchèrent des regards méprisants, se fendirent de larges sourires et l’abandonnèrent à son sort ne laissant derrière eux que les rêves brisés, le désespoir amer, la désolation et un Pokémon inerte qui s'évanouissait dû à l'émotion. Le réveil ne possédait que le gout âpre de la désillusion, tout était réel, le cauchemar palpable, aussitôt sur pattes Zéphyr ne pouvait se résoudre à accepter ce destin. Malgré son état pittoresque et les larmes qui brouillaient sa vision, il courait, peu importe la direction et les kilomètres à sillonner, il courait toujours. Il ne pouvait pas imaginer passer le restant de ses jours sans elle, ne jamais connaître son enfant, ne plus voir les étoiles comme avant. Chaque jour qu’il parcourait à sa recherche le repoussait viscéralement dans son chagrin. Chaque semaine qu’il franchissait lui donnait une mine grisâtre, ses couleurs en devenaient moins éclatantes. Les mois assommèrent ses sentiments inconsolables, peu à peu la flamme de la détermination faiblissait, il ne pourchassait qu’un fantasme égaré. Une année entière passa, le temps avait aspiré ses espoirs, épuisé de chasser l’inatteignable. Cette quête ne remuait que le couteau dans cette plaie grand ouverte, il décida donc de l’enterrer le plus profondément possible. Zéphyr, exténué, déposa ses ambitions et devint celui que l’on peut croiser encore aujourd’hui, l’ombre de lui-même, la même bête abrupte et sauvage. Il trompe dorénavant son ennui dans les facéties du quotidien s’affublant de ce caractère si hargneux, égoïste et hautain comme pour un ersatz de son être cher. Tourmente les dresseurs comme revanche, lamine les Pokémon dociles pour essuyer son traumatisme, il n’attend plus rien du présent et encore moins du futur. Rongé par ses souvenirs, il ne guette pourtant qu’une chose, la moindre réelle occasion pour se remettre en route, revoir son visage. Un conte de fées n’est jamais terminé.
In the broken castle,
there is no more of you
Now neither the prayer nor the hope matters
If your eyes had turned red
With this sword I will change everything back to how it was

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MessageSujet: Re: Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] EmptyLun 6 Mar - 13:59
haaaaaaaaaaan bienvenue *fond devant l'avatar*
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MessageSujet: Re: Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] EmptyLun 6 Mar - 14:02
Bienvenue et bon courage pour la suite chaton ! Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] 1232870500
Tu es limité à un jeu de mots toutes les cinq phrases, cordialement, le comité de validation qui en pleure d'avance.
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MessageSujet: Re: Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] EmptyLun 6 Mar - 14:13
Bienvenue joli-Nymphali! Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] 808627722
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MessageSujet: Re: Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] Zéphyr - Between ribbons, glow and bitterness [Terminée] EmptyJeu 23 Mar - 19:08
Congrats !
Like no one ever was ! To catch them is my real test, to train them is my cause. I will travel across the land, searching far and wide each Pokemon to understand the power that's inside. Pokemon, gotta catch 'em all ! It's you and me, I know it's my destiny. Pokemon, oh, you're my best friend, in a world we must defend Pokemon, gotta catch 'em all. A heart so true, our courage will pull us through. You teach me and I'll teach you.. Pokemon, gotta catch 'em all ★
Je peux redire cagole ? J'étais persuadé que l'histoire serait soit trop mignonne soit un peu emo ET KESSATAFE ? MON PETIT KEUR. Je souffre. Rendez à Zéphyr sa famille et inscrivez-le aux emos anonymes. T'avais pas le droit de faire ça.  sueur ou larmes

MAIS BREF, tu es validé ! Tu obtiens 50points pour ta validation !

Mais la paperasse n'est pas encore terminée : n'oublies pas de faire ta fiche de liens et ensuite tu pourras faire un tour du côté des demandes de rp où se trouvent les attributions !

La paperasse quand on est un pokémon ça va nettement plus vite. Tu peux désormais tourmenter les Rigelois !  wikky wonky
black pumpkin
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